Andie Riekstina
Greyscale
Il a commencé comme une étude dans le laboratoire de développement pendant les longs confinements dus au COVID, quand l’auteur passait des heures dans l’obscurité totale à rechercher les temps de développement et d’exposition appropriés, ainsi que les produits chimiques pour obtenir l’apparence de solarisation partielle qu’il recherchait. L’objectif de ce projet en cours est de donner aux sujets une présence mystérieuse d’un autre monde qui soit subtile mais enveloppante.
Ce qui a commencé comme une recherche stimulée par la curiosité est devenu une obsession pour construire une nouvelle réalité qui permet au spectateur de voir au-delà de l’arrangement légèrement classique du portrait et de plonger dans la nouvelle couche, parfois imprévisible, où l’obscurité des yeux, les ombres des pommettes et des doigts, ou d’autres détails, ont pris vie, comme s’ils montraient un aspect intemporel de l’existence où tout et rien n’arrivent en même temps.
Andie Riekstina (Riga, Lettonie.)
Ils ont grandi entouré·e·s de musique et d’artistes. Ils ont toujours travaillé dans le domaine des arts à divers postes et ont été formé·e·s dans différents domaines, de la soufflerie de verre à la réalisation de documentaires et aux études de genre. C’est leur déménagement à Berlin qui leur a donné l’élan pour se consacrer pleinement à la photographie.
Ils se concentrent sur le démantèlement des constructions sociales et explorent des moyens de s’opposer aux rôles de genre binaires, sans se limiter à un seul médium ou technique. Le travail d’Andie vise à montrer le caractère et l’unicité du sujet, leur personnalité et leurs sentiments. Pour elles·eux, la photographie et le cinéma sont des moyens de communication, de travail d’équipe et de dialogue, ainsi que des moyens d’échapper à la réalité banale et de construire un monde meilleur, plus inclusif et plus doux.